Congo - Développer les compétences locales
Développer le tissu industriel local
Comme pour tous ses autres sites, Total E&P Congo a fait appel à la sous-traitance locale pour son projet Moho Nord. À la clé, transfert de compétence et formation pour les PME locales. Serge Mberi et Herman Loemba, sous-traitants, témoignent.
« Par l’intermédiaire de la société Technip, présente sur Moho Nord, mais aussi comme sous-traitant direct, nous travaillons sur différents projets avec Total, explique Serge Mberi, directeur général de Chapet Congo, une entreprise locale spécialisée dans le BTP et le Génie Civil. En un an et demi, cette collaboration s’est intensifiée avec une trentaine d’appels d’offres remportés : le ravalement du siège de Total E&P Congo, la rénovation de l’école de Djeno, la création de barrages végétaux sur le terminal pétrolier de Djeno, etc. » À l’œuvre à chaque fois, des équipes locales, ou comment favoriser le développement de l’économie congolaise. « En un peu plus d’un an, le fait d’être référencé par Total a fait progresser notre chiffre d’affaires de 40 %, confirme Serge Mberi. Nous avons engagé une soixantaine de collaborateurs et nous devrions dépasser la centaine d’ici à la fin de l’année. »

Total a confiance dans les compétences de nos techniciens locaux, c’est encourageant pour l’avenir du pays.
Un partenariat fondé sur l’échange et la formation
Pour déployer sa sous-traitance locale TOTAL E&P Congo demande à ses sous-traitants directs ou indirects qu’ils s’engagent dans des dispositifs de transferts de compétences ambitieux. C’est ainsi qu’Herman Loemba, ingénieur qualité de Chapet Congo, a été affecté sur le site de Technip pour accompagner Total surMoho Nord. Il évoque une expérience très enrichissante : « J’ai huit ans de métier dans le contrôle qualité mais ma participation au projet Moho Nord me permet de découvrir de nouveaux horizons. C’est la première fois que je contribue à la préfabrication et à la création de nouvelles structures. Mes responsables m’ont également inscrit à une formation qui me permettra de passer le COFREND, un certificat de magnétoscopie pour le contrôle non-destructif. Un vrai plus pour moi. »
« De mon côté, j’ai bénéficié d’une formation de six mois en management, comptabilité,, marketing gestion des risques, etc., poursuit Serge Mberi. Cela devrait contribuer à renforcer notre compétitivité. »

Les jeunes du pays ont toute leur place sur le chantier du projet Moho Nord.