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Liberia - Aider la Croix-Rouge à lutter contre le virus Ebola

Autres actions

Centre de traitement de la Croix-Rouge française en Guinée

Grâce à une relation de plus de dix ans avec la Croix-Rouge, Total a pu réagir rapidement en situation d’urgence. Géraldine Houlière, de la Croix-Rouge française, et Fayiah Tamba, secrétaire général de la Croix-Rouge du Liberia, retracent la façon dont cette collaboration a aidé à contrôler la crise du virus Ebola.

" L’aide financière de 500 000 € de la Fondation Total pendant la crise Ebola a été partagée équitablement entre la Croix-Rouge et les associations du Croissant-Rouge dans les trois pays les plus touchés : la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone. Elle a été utilisée pour financer les ressources humaines – il fallait 200 personnes par jour pour exploiter un centre de traitement de 50 lits –, pour acheter des équipements de protection individuelle ou encore pour permettre aux familles de désinfecter leurs habitations après un décès et de financer les funérailles », explique Géraldine Houlière.
« Grâce à ces actions, nous avons été en mesure de contrôler la crise du virus Ebola », ajoute Fayiah Tamba.
« L’aide financière nous a permis d’entreprendre une vaste campagne d’information, notamment pour expliquer à quel point les funérailles traditionnelles sont dangereuses pour ceux qui manipulent les dépouilles. Nous devions convaincre les proches des victimes que les corps de leurs défunts restaient contagieux », observe-t-il.

Une collaboration vitale

« Il était très important que cette campagne soit entreprise par des locaux qui connaissent bien les traditions. L’ancrage local de Total et la forte proportion de collaborateurs nationaux dans ses équipes ont permis au Groupe de bien comprendre la situation, et de voir à quel point travailler main dans la main avec la Croix-Rouge était vital. Hutchinson, une filiale de Total, a même fait don de gants stériles d’une valeur de 100 000 € », ajoute Géraldine Houlière.
« Grâce aux équipements de protection et au respect des protocoles, aucun de nos collègues n’a été victime d’Ebola, ce dont nous nous réjouissons. Même si la Croix-Rouge bénéficie déjà d’une image positive grâce au travail entrepris dans les domaines de la santé et de l’éducation sexuelle, nous devions augmenter notre visibilité afin que nos conseils soient diffusés auprès du plus grand nombre. Grâce à ce support financier, nous avons pu communiquer avec plus d’impact auprès des communautés locales, qui se sont appuyées sur nous », conclut Fayiah Tamba."