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Madagascar - Un service de santé itinérant

Autres actions

 

Total Abel Legendre, president de l’association « pour que vive Maroala »

 

Dans la région du Boeny, à l'ouest de Madagascar, le fleuve Betsiboka isole la population des infrastructrures des soins. Depuis 2007, le docteur Abel Legendre et son ONG " Pour que vive Maroala* " vont à la rencontre des habitants pour les soigner.

La première fois que je suis venu au village de Maroala, j’ai été frappé par la dureté des conditions de vie des habitants. Leur dispensaire était particulièrement vétuste et incapable d’assurer les soins indispensables à cette population lourdement touchée par le paludisme. Malgré ce contexte, la joie de vivre des Malgaches m’a immédiatement donné envie de les aider. En tant que kinésithérapeute à la retraite, j’avais un peu de temps. C’est ainsi qu’en 2007, j’ai créé l’ONG « Pour que vive Maroala* ».

 

 

Faciliter l'accès aux soins

Pour se rendre à l’hôpital, les habitants devaient parcourir le fleuve Betsiboka sur une distance de 25 kilomètres. J’ai donc eu l’idée de faire construire un bateau pour faire la navette. Une connaissance m’a mis en contact avec la filiale locale de Total qui a tout de suite soutenu mon projet. Aujourd’hui, celle-ci fournit gratuitement 5 000 litres de carburant par an pour le bateau. 

 

 

Petit à petit, avec l’aide de soutiens locaux et de bénévoles, j’ai pu aussi construire quatre dispensaires dans la région. Pour deux d’entre eux, Total a fait don des panneaux solaires qui alimentent les réfrigérateurs où sont conservés les vaccins polyvalents. J’ai également équipé un deuxième bateau pour assurer un service de santé itinérant.

Total Abel Legendre, president de l’association « pour que vive Maroala »

Total a tout de suite compris l'urgence de désenclaver les populations du Boeny pour les soigner.

Abel Legendre Président de l'association "Pour que vive Maroala"

Renforcer le maillage médical

Le soutien de Total nous permet de sauver des vies ; nos bateaux sont le seul moyen d’apporter des soins à cette population totalement isolée. À chaque passage, nous réalisons plus d’une centaine de consultations. Un jour, alors que nous accostions pour vacciner un village, une femme nous a amené son bébé. Très rapidement, j’ai pu constater qu’il avait une malformation grave du coeur. Avec l’aide de l’association « La Chaîne de l’espoir », l’enfant a pu être opéré à Paris. Ce genre d’histoire nous pousse à poursuivre nos efforts pour renforcer le maillage médical de la région tout en impliquant davantage de talents locaux dans nos actions. Nous étudions par ailleurs, avec le ministère de la Santé, la possibilité de reproduire l’expérience sur le canal des Pangalanes. J’espère que Total continuera de nous accompagner dans cette démarche.

* Pour plus d’informations : www.maroala.org