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Kenya - Le dialogue au service d’un intérêt commun

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Lorsque Total Exploration-Production s’est installé au Kenya en 2012, des contacts ont été immédiatement pris avec les parties prenantes. Un outil de dialogue et d’évaluation des enjeux sociétaux, Stakeholder Relationship Management (SRM+), permet d’identifier et de cartographier les parties prenantes, puis de bâtir un processus de consultation. James Nganga, géologue senior au ministère de l’Énergie et du Pétrole, explique de quelle manière il a pris part à cette démarche.

Au ministère, je suis chargé d’assurer l’interface avec les compagnies pétrolières. Lorsque Total a obtenu ses permis d’exploration pour des blocs offshore, le domaine d’activité m’était donc déjà familier. Son arrivée était même attendue et les Kényans sont conscients de ce que peut leur apporter le savoir-faire d’une grande entreprise internationale.

 

 

 

Écouter et anticiper

Le Kenya est structuré en comtés, dont trois sont immédiatement concernés par la présence de Total. Le Groupe a souhaité anticiper les impacts de sa présence en organisant des rencontres avec différentes parties prenantes que sont les riverains, les associations, les partenaires et les autorités locales. Y compris avec les autorités religieuses et notamment les imams, puisque la population locale est principalement musulmane. En tant que représentant du gouvernement, j’ai accompagné Total dans cette démarche pour faciliter le dialogue en faisant le lien avec les communautés.

Les contacts établis ont permis d’identifier les attentes des communautés locales, puis de faire émerger des projets d’intérêt commun.

James Nganga géologue au ministère de L'Énergie et du Pétrol

Coconstruire

Les contacts établis dans le cadre de cette démarche structurée ont permis d’identifier les attentes des communautés locales, puis de faire émerger des projets d’intérêt commun prioritaires.
Des projets de nature différente, comme l’amélioration de l’accès à l’eau, la réhabilitation de centres éducatifs et le soutien à des centres médicaux, ont été identifiés et définis ensemble en précisant clairement les rôles et les responsabilités des différents acteurs. Total a ainsi pu contribuer à la mise en place de certains projets avec d’autres partenaires de référence comme la Croix Rouge kényane.
Et c’est, selon moi, ce que les Kényans attendent d’une grande entreprise comme Total : de l’écoute et une contribution au développement local par la transmission du savoir, et du savoir-faire.